Des croyances limitantes à la liberté d'être enfin soi : activez votre transformation personnelle
Les croyances : une force invisible au cœur de nos choix
Les croyances sont comme des boussoles invisibles qui orientent nos pensées, nos décisions et nos comportements. Elles influencent notre perception de nous-mêmes, des autres et du monde, parfois pour le meilleur, parfois pour le pire. En fait, elles sont une véritable boussole intérieure qui façonne nos vies. dans ce sens, il est difficile de faire un travail de dépouillement de soi sans aller les visiter.
Mais comment ces convictions se forment-elles, et surtout, comment pouvons-nous les transformer lorsqu’elles deviennent limitantes ?
Dans cet article, je vous invite à explores l’univers de vos croyances pour vous des outils concrets et pratiques afin de les comprendre, les déconstruire et les utiliser comme des leviers de changement et de transformation personnelle.
1. Qu’est-ce qu’une croyance ?
En psychologie sociale, les croyances sont perçues comme des schémas cognitifs qui structurent notre manière d'interpréter les informations et d'agir dans le monde.
Dans ce sens, une croyance est une idée que nous acceptons comme vraie, souvent sans preuve objective. Elle agit comme un raccourci mental, nous aidant à donner du sens à une réalité complexe et incertaine. Ces schémas mentaux peuvent être positifs, neutres ou limitants.
Les fondements des croyances
Les croyances se forment à l’intersection de plusieurs facteurs :
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L’environnement familial : les messages explicites ou implicites transmis par les parents ou les figures d’autorité jouent un rôle central dans la construction de nos premières croyances.
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Les expériences personnelles : un événement marquant peut cristalliser une croyance durable, par exemple une expérience de rejet qui engendre l’idée que "je ne suis pas assez bon(ne)".
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Les influences sociales et culturelles : les normes, les traditions et les valeurs collectives façonnent nos convictions.
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L’émotionnel : les émotions associées à des situations renforcent souvent les croyances, en ancrant ces idées dans notre mémoire.
Pourquoi les croyances sont-elles si puissantes ?
Les croyances agissent comme des filtres perceptifs : elles nous aident à interpréter le monde, mais peuvent aussi déformer notre réalité. Par exemple, si vous croyez que "les gens sont dangereux", vous aurez tendance à interpréter des comportements neutres comme hostiles, renforçant ainsi votre croyance initiale.
Fort heureusement, ces croyances ne sont pas immuables ; elles évoluent en fonction de nos expériences et du contexte dans lequel nous vivons.

2. Les croyances limitantes : des murs invisibles
Certaines croyances, dites "limitantes", nous emprisonnent dans des schémas répétitifs ou nous empêchent d’atteindre nos objectifs. Ces croyances sont souvent inconscientes et enracinées dans des peurs ou des jugements.
Les croyances limitantes fonctionnent comme des barrières mentales qui nous empêchent d’explorer notre plein potentiel. Bien qu’elles aient souvent une fonction protectrice à l’origine, elles finissent par nous enfermer dans des schémas répétitifs et restrictifs. Ces croyances, souvent inconscientes, agissent comme des murs invisibles dans plusieurs domaines de notre vie : personnel, professionnel et relationnel.
Les croyances limitantes prennent leurs racines principalement dans :
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L’éducation et l’enfance : les messages reçus dans notre enfance ont une grande influence sur nos croyances. Un enfant à qui l’on dit souvent "tu es trop rêveur pour réussir" peut développer la croyance qu’il n’est pas fait pour atteindre ses objectifs.
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Les expériences marquantes : une expérience de rejet amoureux peut instaurer la croyance "je ne mérite pas d’être aimé(e)".
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Les normes sociales : certaines croyances sont intégrées par la pression de la société, par exemple "réussir signifie sacrifier sa vie personnelle".
Les croyances limitantes se manifestent souvent par :
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Autocritique constante : les croyances limitantes alimentent souvent un dialogue intérieur négatif, par exemple "je suis incapable de faire cela" ou "je vais échouer de toute façon".
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Comportements d’évitement : par peur d’échouer ou d’être jugé(e), on évite des situations qui pourraient pourtant être des opportunités d’évolution, comme prendre la parole en public ou postuler pour un emploi.
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Schémas répétitifs : ces croyances nous conduisent à reproduire les mêmes comportements ou à nous entourer de personnes qui valident nos idées limitantes.
Voici quelques exemples de croyances limitantes courantes (liste non exhaustive) :
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"Je ne mérite pas de réussir."
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"Si je fais confiance, je vais forcément être trahi(e)."
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"Je ne suis pas assez compétent(e)."
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"L’argent est une source de problèmes."
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Etc.
Ces croyances, bien qu’invisibles, conditionnent nos décisions et notre manière d’interagir avec le monde. Par exemple, une personne croyant qu’elle est "incapable de parler en public" évitera systématiquement les occasions de s’exprimer, renforçant ainsi son sentiment d’incapacité.

Leurs impacts sur la vie quotidienne sont nombreux et elles peuvent avoir des répercussions importantes :
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Dans la vie personnelle : une personne pensant qu’elle "n’est pas digne d’amour" peut saboter inconsciemment ses relations ou se contenter de relations insatisfaisantes.
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Dans la vie professionnelle : croire que "je ne suis pas fait(e) pour diriger" peut empêcher de postuler à des postes à responsabilités, même lorsque les compétences sont présentes.
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Dans le développement personnel : la croyance "je ne peux pas changer / je suis comme ça, c'est ma nature" freine tout effort d’évolution ou de remise en question.
Les croyances limitantes sont souvent inconscientes. Elle sont souvent tenaces et se renforcent - oui oui - avec le temps à travers :
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Le biais de confirmation : nous cherchons inconsciemment des preuves qui valident nos croyances et ignorons celles qui les contredisent. Par exemple, si vous croyez que "les gens ne m’apprécient pas", vous allez interpréter un simple silence comme une preuve de rejet.
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Le confort psychologique : même si elles nous limitent, ces croyances nous apportent une forme de sécurité en nous évitant de prendre des risques ou de sortir de notre zone de confort.
Reconnaître les croyances limitantes relève donc d'une volonté réelle et du courage d'aller les regarder de près
Pour identifier vos croyances limitantes, répondez à ces questions :
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Quelles pensées négatives reviennent régulièrement dans votre quotidien ?
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Dans quels domaines de votre vie vous sentez-vous bloqué(e) ?
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Quelles sont les phrases que vous vous répétez souvent (exemple : "Je n’ai pas assez de talent" ou "C’est trop tard pour moi") ?
Notez vos réponses et observez si des schémas ou des thèmes récurrents apparaissent. Ces indices sont des points de départ pour déconstruire ces croyances.
In fine, bien que ces croyances soient des obstacles, elles peuvent aussi être une opportunité de croissance. Les identifier et les transformer vous permet de mieux comprendre vos peurs profondes et de reprendre le contrôle sur votre vie. Une fois déconstruites, elles laissent place à des croyances aidantes et à une nouvelle vision de vous-même. Le BA-Ba dans le développement personnel (ou le dépouillement personnel - selon la façon dont on voit la chose).

3. Les biais cognitifs : pourquoi nous résistons au changement
Nos croyances sont souvent renforcées par des biais cognitifs, des raccourcis automatiques que notre cerveau utilise pour traiter les informations rapidement. Bien qu’ils soient utiles dans de nombreuses situations, ces biais peuvent également nous empêcher de remettre en question nos croyances et de changer. C'est un enjeu majeur dans tous mes accompagnements.
Voici deux biais clés particulièrement pertinents à surveiller "comme le lait sur le feu" :
1. Le biais de confirmation
Le biais de confirmation nous poussent à rechercher des informations qui valident ce que nous croyons déjà tout en ignorant celles qui pourraient les contredire. Ce mécanisme renforce nos croyances, même lorsqu’elles sont erronées ou limitantes. Cool, non ?
Explication scientifique : des études, comme celles de Nickerson (1998), montrent que les individus ont tendance à accorder plus d’attention aux éléments qui soutiennent leurs idées préexistantes. Cela s’explique par le besoin de cohérence cognitive, qui nous pousse à éviter les informations dissonantes.
Exemple concret : une personne persuadée qu’elle est "mauvaise en public" se rappellera davantage des moments où elle a eu des difficultés, tout en minimisant ou en oubliant les fois où elle a reçu des retours positifs.
Conséquence et conclusion : le biais de confirmation limite notre capacité à élargir notre perspective, nous enfermant dans des schémas répétitifs.
2. Le biais d’ancrage
Le biais d’ancrage se produit lorsque nous accordons une importance disproportionnée à une information initiale, même si elle est partielle ou erronée. Cette première impression influence durablement nos jugements et nos décisions.
Explication scientifique : selon Tversky et Kahneman (1974), ce biais s’appuie sur notre tendance à utiliser un point de référence comme base pour évaluer les informations ultérieures. Même lorsque des preuves contradictoires apparaissent, nous restons influencés par cet ancrage initial.
Exemple concret : si un enfant entend souvent "tu es trop sensible", il peut développer la croyance qu’être émotif est une faiblesse. Cette idée initiale devient un filtre à travers lequel il interprète toutes ses expériences futures.
Conséquence : le biais d’ancrage peut ainsi figer une croyance limitante, rendant difficile son dépassement sans un effort conscient. CQFD.
Pourquoi ces biais nous freinent-ils ?
Ces mécanismes cognitifs nous protègent d’une surcharge d’information en simplifiant notre traitement mental. Cependant, ils rendent aussi le changement inconfortable, car accepter une nouvelle croyance implique souvent de remettre en question notre identité ou nos expériences passées.
Bon, ben, c'est pas gagné hein ;-)
Comment dépasser ces biais ? 3 grands axes de travail que je propose de faire entre 2 séances au cabinet :
- Développer la métacognition : prenez conscience de vos processus de pensée pour identifier les moments où vous tombez dans ces biais.
- Chercher activement la contradiction : exposez-vous à des perspectives opposées et considérez-les sans les rejeter automatiquement.
- Tester vos croyances : mettez en place des expériences concrètes pour vérifier si vos croyances se confirment ou non dans la réalité.

4. Comment transcender ses croyances limitantes ?
Changer ses croyances n’est pas un processus instantané, mais il est possible de le faire avec une approche méthodique et structurée en auto-coaching (ceci ne remplace pas le travail en thérapie et en coaching). Voici les étapes clés pour transformer vos croyances limitantes en ressources positives :
1. Identifier ses croyances limitantes
Le premier pas pour transcender une croyance est de la reconnaître. Prenez un moment pour réfléchir aux domaines où vous vous sentez bloqué.e. Voici quelques questions générales pour vous guider :
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Quelles pensées récurrentes vous limitent dans vos décisions ou actions ?
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Quels jugements portez-vous souvent sur vous-même ou les autres ?
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Quelles phrases vous répétez-vous régulièrement (par exemple, "je ne suis pas à la hauteur", " je suis nul.e", etc.) ?
Exercice pratique : Prenez une feuille et listez vos pensées limitantes. Pour chaque pensée, notez son origine probable : vient-elle de votre éducation, d’une expérience passée ou de la société ? Cela vous aidera à comprendre d’où viennent ces idées et pourquoi elles persistent.
2. Déconstruire la croyance
Une fois la croyance identifiée, il est important de l’examiner de manière critique. Posez-vous ces questions :
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Quelles preuves soutiennent cette croyance ?
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Y a-t-il des contre-exemples dans ma vie ou dans celle des autres ?
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Que se passerait-il si je choisissais de ne plus croire à cette idée ?
Exemple : si vous croyez que "je ne suis pas capable de réussir dans ma carrière", repensez aux fois où vous avez réussi un projet ou surmonté un défi. Cela peut affaiblir l’idée limitante en mettant en lumière des preuves contraires.
3. Créer une nouvelle croyance
Une fois que vous avez déconstruit la croyance limitante, remplacez-la par une affirmation positive et réaliste. L’objectif est de formuler une pensée qui vous soutienne et reflète vos capacités ou aspirations actuelles.
Exemple :
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Transformez "Je ne suis pas assez compétent.e" en "Je suis en apprentissage et j’ai déjà surmonté de nombreux défis."
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Changez "Je n’ai pas de valeur" en "Je suis digne de respect et d’amour, comme tout être humain."
Pour renforcer cette nouvelle croyance, écrivez-la et relisez-la chaque jour. Les affirmations répétées agissent comme un reconditionnement mental.
4. Passer à l’action
Une croyance se transforme réellement lorsqu’elle est mise à l’épreuve dans la réalité. Cela nécessite de poser des actions concrètes qui confirment votre nouvelle croyance. Commencez par de petits pas, puis élargissez progressivement votre zone de confort.
Exemples pratiques :
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Si vous pensez que vous ne pouvez pas vous exprimer en public, commencez par partager une idée lors d’une réunion entre collègues.
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Si vous croyez que "vous ne méritez pas de réussir", fixez-vous un objectif réaliste et travaillez à l’atteindre. Chaque petite victoire renforce la nouvelle croyance.
5. Pratiquer la patience et la persévérance
Le changement de croyance est un processus progressif. Il est important de rester patient(e) et bienveillant(e) envers vous-même. Certaines croyances sont profondément enracinées et nécessitent un travail constant pour être remplacées. Chaque effort, même minime, est une victoire vers une transformation durable.

5. Le rôle de la psychologie sociale et systémique
Les croyances ne sont pas seulement individuelles ; elles se développent et se renforcent dans un contexte social et relationnel. Les dynamiques sociales, culturelles et familiales jouent un rôle fondamental dans leur formation et leur maintien.
La pression du groupe : une influence puissante trop rarement abordée en thérapie
En psychologie sociale, des études comme celles de Solomon Asch (1951) ont démontré que la conformité au groupe peut nous amener à adopter des croyances contraires à notre réalité intérieure. Par exemple :
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Lors d’une expérience célèbre, Asch a montré que des individus peuvent donner une réponse incorrecte à une question simple uniquement pour se conformer aux réponses des autres membres du groupe.
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Dans la vie quotidienne, ce phénomène se manifeste par l’adoption de croyances collectives ou populaires, même si elles ne correspondent pas à nos valeurs ou notre expérience personnelle.
Cette pression sociale peut être bénéfique lorsqu’elle renforce des croyances positives, mais elle peut également nous enfermer dans des schémas limitants, comme la peur de sortir des sentiers battus par crainte du jugement des autres.
Les dynamiques familiales : les croyances intergénérationnelles qui nous collent à la peau
En psychologie systémique, il est observé que certaines croyances se transmettent de génération en génération. Ces croyances sont souvent liées aux expériences vécues par les membres de la famille et aux messages implicites transmis :
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Une famille ayant traversé des périodes de grande précarité peut transmettre une peur de manquer, même lorsque les conditions financières s’améliorent. Cette croyance peut se traduire par des comportements d’épargne excessive ou une anxiété constante liée à l’argent.
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De même, des croyances autour de l’amour et des relations, comme "les hommes/femmes ne sont pas fiables", peuvent influencer les choix relationnels des descendants.
Ces dynamiques montrent que nos croyances ne sont pas uniquement le produit de notre expérience personnelle, mais qu’elles sont profondément enracinées dans des contextes sociaux et familiaux. Comprendre ces influences permet de les déconstruire plus efficacement et réussir pleinement à devenir réellement qui nous sommes. C'est un aspect que je fais pleinement explorer à mes clients.

6. Anthropologie et rituels de transformation
Le rôle des rituels dans la transformation personnelle
Dans de nombreuses cultures, les rituels servent à symboliser et ancrer des transitions majeures, qu'il s'agisse d'un passage à l'âge adulte, d'un changement de rôle dans la société ou d'une évolution intérieure. Ces pratiques permettent de donner un sens concret à des transformations souvent invisibles et de les inscrire dans un cadre collectif ou individuel. C'est une dimension centrale essentielle dans mes accompagnements. C'est un axe de travail à part entière que j'intègre dans chacun de mes accompagnements individuels ou collectifs.
Les rituels, par leur nature symbolique, mobilisent plusieurs dimensions :
- Le corps : à travers des gestes, des danses ou des actes concrets qui ancrent la transformation dans le physique.
- L'esprit : en offrant un moment de réflexion, de clarification et d'introspection.
- L'émotionnel : en permettant de libérer des émotions liées à l'ancienne croyance et d'accueillir les nouvelles intentions avec une énergie renouvelée.
Voici un rituel individuel simple, mais puissant, qui consiste à :
- Écrire une lettre à votre ancienne croyance : remerciez cette croyance pour ce qu'elle vous a apporté (protection, structure, repères) même si elle vous limite aujourd'hui.
- Formuler une nouvelle intention : remplacez cette croyance par une nouvelle pensée alignée avec vos aspirations actuelles.
- Matérialiser le changement : vous pouvez brûler symboliquement la lettre ou la déchirer pour marquer l'abandon de l'ancienne croyance, puis écrire votre nouvelle affirmation sur une feuille que vous garderez près de vous.
Ce type de rituel utilise la symbolique pour engager votre esprit dans le processus de transformation.
Dans un cadre collectif, les rituels prennent une dimension encore plus forte grâce à l'énergie partagée. Participer à une cérémonie ou à un de mes ateliers centré sur la libération des croyances limitantes peut accélérer le processus de transformation.
Par exemple :
- Cérémonies chamaniques : dans certaines traditions, le travail sur les croyances est intégré à des pratiques spirituelles utilisant des chants, des danses ou des méditations collectives pour libérer ce qui freine la personne. Je suis une fervente adepte de cette pratique dans mes ateliers. Ces rituels fonctionnent car :
- Ils créent un espace sacré : Le fait de consacrer un temps et un lieu spécifique à cette transformation donne du poids et de la légitimité à votre intention.
- Ils engagent les sens : Les symboles, les objets ou les actes physiques utilisent stimulent les sens, rendant la transformation plus tangible.
- Ils utilisent l'émotion : Les rituels sont souvent accompagnés d'un sentiment d'élévation ou de libération émotionnelle, ce qui ancre profondément le changement dans la mémoire.
Cadeau : rituel pour aligner vos croyances et vos aspirations
Voici un exemple pratique :
- Préparez un objet symbolique représentant l'ancienne croyance (un caillou, un dessin, etc.).
- Choisissez un lieu apaisant où vous vous sentez en sécurité (chez vous, dans la nature).
- Déclarez votre intention à voix haute : "Je choisis de libérer cette croyance limitante et d'accueillir une nouvelle perspective qui me soutient."
- Acte symbolique : jetez ou entrez l'objet pour symboliser l'abandon de l'ancienne croyance, puis écrivez ou prononcez votre nouvelle affirmation.
Ces rituels, simples ou élaborés, permettent de marquer un tournant dans votre cheminement personnel. En vous appuyant sur des symboles, des actions concrètes et parfois l'énergie du collectif, vous pouvez intégrer durablement une nouvelle dynamique dans votre vie.

Conclusion
Les croyances ne sont pas seulement des pensées abstraites ; elles sont les architectes invisibles de nos vies. Qu'elles soient limitantes ou aidantes, elles influencent nos choix, nos comportements et notre manière de percevoir le monde. Mais la bonne nouvelle, c'est qu'elles ne sont pas immuables. Avec de la conscience, des outils adaptés, et une volonté sincère de changer, il est possible de transformer ces croyances en leviers puissants pour notre épanouissement personnel et collectif.
Voici les clés à retenir pour agir sur vos croyances :
- Identifiez vos croyances limitantes : prenez le temps de réfléchir aux idées qui freinent votre progression et leur origine.
- Déconstruisez-les : posez un regard critique sur leur validité et explorez des perspectives alternatives.
- Créez des croyances positives : remplacez les anciennes par des affirmations réalistes ET encourageantes.
- Passez à l’action : testez vos nouvelles croyances dans des situations concrètes pour consolider le changement.
- Appuyez-vous sur les rituels : que ce soit individuellement ou en groupe, ancrez vos nouvelles croyances grâce à des pratiques symboliques et engageantes.
Travailler sur ses croyances est un voyage, non une destination. Certaines transformations se produisent rapidement, tandis que d'autres demandent patience et persévérance. L’essentiel est de cultiver la bienveillance envers soi-même et de célébrer chaque avancée, même minime.
Au terme de cet article, vous avez désormais des clés en main pour comprendre et agir sur vos croyances. Que vous souhaitiez renforcer votre confiance en vous, dépasser une peur ou créer des opportunités dans votre vie, tout commence par un premier pas.
Cependant, ce cheminement peut parfois sembler complexe ou solitaire. Un accompagnement individuel peut vous offrir un cadre sécurisant et sur-mesure pour aller plus loin, explorer vos schémas inconscients et ancrer durablement de nouvelles croyances positives.
Offrez-vous la possibilité d’un accompagnement personnalisé pour franchir ce cap essentiel vers une vie alignée avec vos aspirations les plus profondes. Vous méritez de transformer vos croyances en véritables alliées pour créer la réalité que vous souhaitez.
NeoSoi - Dr Céline BERCION - psychologue sociale et coach, initiatrice des grandes traversées de vie
36 avenue Roger Cohé
33600
Pessac
Bibliographie
Floyd Allport
- Concept clé : Attitudes et croyances collectives
- Allport a étudié les attitudes et croyances en tant que phénomènes individuels et collectifs dans les groupes sociaux (Social Psychology, 1924).
Christophe André
- Imparfaits, libres et heureux
- Et n'oublie pas d'être heureux
André explore les croyances qui affectent le bien-être et propose des outils pour les transformer à travers une approche bienveillante.
Solomon Asch
- Concept clé : Conformité sociale
- Dans ses expériences sur la conformité (Opinions and Social Pressure, 1955), Asch a démontré comment la pression d'un groupe peut influencer un individu à adopter des croyances ou comportements qui contredisent leurs perceptions personnelles.
Albert Bandura
- Concept clé : Apprentissage social et auto-efficacité
- Bandura a montré comment les croyances sur ses propres capacités (auto-efficacité) influencent les performances et les comportements (Self-Efficacy: The Exercise of Control, 1997).
Jean-Léon Beauvois et Robert-Vincent Joule
- Concept clé : Engagement et modification des croyances
- Ils ont exploré comment l'engagement dans un comportement peut modifier les croyances pour les aligner sur l'action (La soumission librement consentie, 1998).
Boris Cyrulnik
- La naissance du sens
- Les vilains petits canards
Cyrulnik explore la résilience et l'impact des croyances sur la manière dont les individus se reconstruisent après des épreuves.
Dilts, Robert
- Changer les systèmes de croyances avec la PNL (1990)
Cet ouvrage explore comment identifier, comprendre et transformer les systèmes de croyances limitantes grâce aux outils de la Programmation Neuro-Linguistique (PNL).
Patrick Estrade
- Ces croyances qui nous gouvernent
- Vous avez tout pour réussir
Estrade se concentre sur les croyances limitantes et comment les déconstruire pour avancer vers l’épanouissement personnel.
Leon Festinger
- Concept clé : La dissonance cognitive
- Festinger est célèbre pour sa théorie de la dissonance cognitive (A Theory of Cognitive Dissonance, 1957). Il a exploré comment les individus tentent de réduire l'inconfort psychologique causé par des croyances ou comportements contradictoires en modifiant leurs croyances ou en justifiant leurs actions.
Isabelle Filliozat
- L'intelligence du cœur
- Au cœur des émotions de l'enfant
Filliozat explore les croyances émotionnelles et relationnelles, et comment elles influencent nos comportements dès l'enfance.
Catherine Gueguen
- Pour une enfance heureuse
- Vivre heureux avec son enfant
Gueguen examine comment les croyances éducatives façonnent les relations parent-enfant et le développement émotionnel.
Jean-Claude Kaufmann
- L’invention de soi
- La trame conjugale
Sociologue, Kaufmann analyse les croyances qui façonnent nos identités dans des contextes sociaux et intimes.
Frédéric Lenoir
- Petit traité de vie intérieure
- L'âme du monde
Lenoir propose une réflexion philosophique et spirituelle sur les croyances et leur rôle dans la quête de sens.
Kurt Lewin
- Concept clé : Le changement des croyances et des comportements dans les groupes
- Lewin a étudié les dynamiques de groupe et les résistances au changement (Field Theory in Social Science, 1951), montrant comment les croyances peuvent être modifiées à travers des interventions de groupe.
Nickerson, R. S. (1998)
- Confirmation bias: A ubiquitous phenomenon in many guises.
Une étude clé qui examine le biais de confirmation, expliquant pourquoi nous avons tendance à valider nos croyances préexistantes.
Edgar Morin
- Introduction à la pensée complexe
- Les sept savoirs nécessaires à l'éducation du futur
Penseur de la complexité, il propose des approches transdisciplinaires pour comprendre les schémas et systèmes qui influencent nos croyances.
Robert Rosenthal et Lenore Jacobson
- Concept clé : Effet Pygmalion
- Rosenthal et Jacobson ont étudié comment les croyances d'une personne (comme un enseignant) sur les capacités d'une autre (un élève) peuvent influencer leur comportement et les résultats (Pygmalion in the Classroom, 1968).
François Roustang
- Il suffit d’un geste
- Hypnose : des vérités qui dérangent
Roustang explore les états modifiés de conscience et les croyances liées à la thérapie, notamment dans le cadre de l'hypnose.
Jacques Salomé
- Parle-moi, j’ai des choses à te dire
- Contes à guérir, contes à grandir
Salomé explore les croyances dans la communication et les relations, et comment elles peuvent évoluer.
Michel Serres
- Le tiers-instruit
- La légende des anges
Serres mêle philosophie et science pour aborder la manière dont nos croyances façonnent notre compréhension du monde.
Muzafer Sherif
- Concept clé : Normalisation et influence sociale
- Sherif a montré comment des croyances partagées peuvent émerger dans des situations ambiguës grâce aux interactions de groupe (The Psychology of Social Norms, 1936).
Henri Tajfel
- Concept clé : Théorie de l'identité sociale
- Tajfel a examiné comment les croyances sur l'appartenance à des groupes sociaux influencent les comportements et les perceptions des autres (Human Groups and Social Categories, 1981).
Tversky, A., & Kahneman, D. (1974)
- Judgment under uncertainty: Heuristics and biases.
Un travail fondateur sur les biais cognitifs, notamment le biais d'ancrage, qui influence nos jugements et nos décisions.
Marie-Louise von Franz
- Les rêves et la mort
- Les archétypes dans les contes de fées
Collaboratrice de Carl Jung, elle explore les croyances symboliques et archétypales dans les récits culturels et personnels.